À Propos 

Depuis mon plus jeune âge, quelque chose de particulier m’attirait vers les énergies du sol. C’était une sorte d’instinct, une connexion mystérieuse, mais je n’y prêtais pas vraiment attention. J’étais curieux, sans vraiment savoir comment exploiter cette sensation qui m’habitait. Il m’a fallu plusieurs décennies pour comprendre ce que cela signifiait réellement.

Un tournant se produisit. 

Je décidai de me lancer dans un essai un peu particulier : fabriquer des baguettes en noisetier, moi-même, dans l’espoir de découvrir un moyen d’explorer ces énergies de manière plus concrète. Je me souviens de l’instant précis où, en tenant ces baguettes faites de mes mains, une sensation étrange et forte m’envahit. 

C’est là que tout devint clair : j'avais une aptitude, un don, pour trouver de l'eau souterraine. À ce moment-là, j’ai su que c’était le début d’un chemin que je devais suivre.

Dès lors, ma curiosité se transforma en une véritable passion. Je ne voulais plus simplement ressentir ces flux invisibles, je voulais comprendre et maîtriser cet art ancestral. J’ai donc entrepris de suivre des formations auprès de sourciers professionnels, des maîtres dans ce domaine, afin de développer mes compétences et de perfectionner ma pratique. Ces formations m’ont permis d’aborder tous les aspects du métier : la recherche de l’eau, bien sûr, mais aussi la profondeur, le débit et la direction de l’eau souterraine. Ce n’est qu’en acquérant ces connaissances que je suis parvenu à comprendre pleinement la complexité et la finesse de cette pratique.

Chaque recherche me permet de renforcer ce lien particulier. J’ai appris à lire les signes de la nature, à comprendre ce que le sol me communique. C’est une forme de dialogue silencieux, où l’eau sous la surface parle, et où mes baguettes en noisetier sont mes outils pour capter ce message. Le sourcier n’est pas seulement un chercheur d’eau, il est aussi un témoin des forces invisibles qui régissent notre monde.